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La panthère en peluche

La panthère en peluche
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11 octobre 2011

Entre vos mains

Il est un plaisir, entre de nombreux autres, que nous partageons : celui de vous laisser décider, parmi ma garde-robe, des tenues que je porte. D'ailleurs, il nous arrive d'en choisir ensemble sur internet. Ou, même, que vous m'offriez la surprise d'un achat toujours parfait.
Plus encore, j'aime que ce soit vous qui m'en habilliez, jouant de moi comme d'une poupée : lire dans vos yeux brillants votre propre plaisir est, en soi (ou en autre matière), un bonheur ineffable. C'est ce ravissement sensuel qui m'a inspiré les mots qui suivent, merveilleusement illustrés par les photos que vous avez réalisées avec notre dernière acquisition…

 

_IGP2772

 

Enrobez-moi
De cuir ou de satin,
De vos ailes
Ou de vos mains,
D'amour et de lumière

 

_IGP1152

 

Dérobez-moi
Des frissons, des soupirs,
Des baisers, des sourires…
Détrousseur de désirs
Receleur de plaisirs


_IGP2775

 

Ravissez-moi
Les rubans qui me lacent
À Vous m'attachent
Et sont comme des caresses
Sur mon corps offert

Mon Ange, chaque jour, je suis plus heureuse de Vous appartenir.

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28 juillet 2011

Petite musique

sein

De lèvres en lèvres
Murmures d'amour
A mezza voce
Perles de plaisir
Corps offerts
Coordonnés
Acceso
Qui se lient
Et se lisent
Appassionato
Parfaite partition
Révélée
Rêve ailé


 

23 mai 2011

Itinéraire d'une femme comblée

_IGP9873

Je ne savais pas…
Lorsque je Vous ai rencontré, je ne savais pas combien d’étapes je franchirai…

Intéressée et charmée.
Fascinée et amoureuse.
Captivée et emparadisée.
Passionnée et enfollée…

Et puis, de la chanson :
“– J’me sens pas belle…
– Qu’est-ce que t’es belle !” (Marc Lavoine et Catherine Ringer),
je suis passée à “Je me sens belle, heureuse et belle” (Cali).
Plus encore : je me trouve belle !
Du miroir de vos yeux (je me persuadais : “un ange ne peut pas avoir mauvais goût…”) à mon propre miroir : réconciliée.

Des premières photos, empruntée, aux dernières, déliée. Dédiée.

6 mai 2011

Métaphores

 Notre histoire est "une œuvre réalisée en tête-à-tête autant qu'en corps à corps."

En 2006, avant notre première rencontre, nous échangions quelques mails. Vous m'aviez demandé d'imaginer ce premier rendez-vous… Tout était déjà là…

 

Badine : Dans quel état vais-je arriver ? Ô combien disponible ! Une douleur tenaille à présent la pointe de mes seins et mon sexe comme si des hameçons s'y étaient plantés pour mieux me guider vers l'hôtel. Voilà à quoi s'occupent les mains de l'Ange : ce sont celles du pêcheur ! Étirée, attirée, impossible de reculer. Mon dos d'ailleurs ne touche plus qu'à peine le siège de l'auto. Gémir. Accélérer.

L'Ange : J'ai lu aussi, dans et entre les lignes de ton long message, que tu te poses beaucoup de questions sur ce que tu devras dire, faire ou même penser lorsque nous serons face à face. Voilà qui va te soulager et répondre d'un coup à tes interrogations : tu n'auras rien à faire ou à dire que je ne t'aie demandé. Face à moi, tu répondras simplement à mes questions, tu ne prendras aucune initiative qui ne soit sollicitée, tu pourras même, avec un peu de pratique, éprouver le bien-être qu'il y a de ne plus penser, d'être une chose vivante, fébrile, docile et respectée, d'être absolument convaincue que c'est bienfaisant et indispensable, autant que boire un verre d'eau fraîche.
Tu dis aussi m'avoir choisi pour guide. Bien sûr, cette phrase répond au besoin de la narration. Pourtant, le récit lu, j'ai presque décelé que le choix était déjà fait, le consentement donné, l'abandon consenti. Prends encore le temps de savoir si ma fontaine étanchera ta soif, si l'eau de cette source n'est pas trop fraîche ou trop brûlante pour toi, même si je te l'offre telle qu'elle est : limpide et parfaitement adaptée à une consommation régulière.
Ce n'est pas une reculade de ma part, mais la nécessaire expression d'une intuition : tu me compares à un pêcheur, pourquoi pas. Mais, quel est l'hameçon qui te fascine, la perspective "sportive" de manquer d'air qui te trouble, la crainte d'être remise à l'eau trop vite faute de "faire la maille", ou le pêcheur lui-même qui pourrait être, aussi bien, un dompteur trop cruel caché sous les traits d'un ange ?
Prends le temps, comme moi, quelques jours encore, avant de devenir la sirène qui se glissera dans mes filets.

Badine : Lorsque vous me décrivez par bribes ce que sera notre relation si nous nous y engageons pour de vrai, je me sens séduite et attirée. Apprendre à vous plaire et à vous obéir en sorte de vous satisfaire. À vos côtés, même éloignés, oser accepter d'être "chose vivante, fébrile, docile et respectée" c'est ce que je désire. Si vous m'y aidez. Échos dans l'âme et dans le corps en écrivant cela.
Pour terminer sur une note plus légère, reparlons de ma métaphore sur le pêcheur (j'ai failli mal l'orthographier : pécheur !). Tout bien réfléchi, ce qui me trouble, me fascine, me harponne, m'émeut, m'aimante le plus, est la possibilité de nager dans de nouvelles eaux que je pressens tour à tour plus saisissantes et plus brûlantes (j'allais écrire torrides, mais restons raisonnables) que celles où j'ai nagé jusqu'à présent. Plus que pêcheur, acceptez de devenir aquariophile, je pense que je ne manquerai pas d'air si vous prenez soin de moi.

 

 L'Ange : Oui, je prendrai soin de toi, autant que possible, en évitant que tu ne boives la tasse ou que tu ne manques d'air.
Encore une fois mon propos, ma démarche, ma façon de faire, mes envies portent sur la recherche d'un plaisir partagé. Pour moi celui de te diriger, te modeler, te conduire pour que tu n'aies pas à fléchir, mais à t'abandonner. Pour toi, celui d'être enfin convaincue que
l'équilibre entre les sensations du corps sont compatibles avec les aspirations de l'âme.

 


6 mai 2011

Folle ivresse

Volets clos et porte fermée sur la chambre où nous avons vibré tout l’après-midi.
C’est l’heure de dormir. La chambre, après votre départ, a conservé votre parfum : sensation grisante de votre présence qui flotte encore.
Je la goûte avec gourmandise, comme l’on fait des effluves sucrés des gaufres, des pralines ou de la barbe à papa.
Je caresse le théâtre, chaque élément de notre Folie, ressentant toujours, sur mon corps et en dedans, les effets des doux tourments de l’après-midi. La grille, les menottes, la corde de la poulie… le fouet (si la Poste avait été plus rapide, nous aurions pu “étoquer”… Sourire).
J’ai la tête dans les nuages. Je retrouve l’ivresse de ces instants. Je pense à celle que provoque le tokay, ce vin hongrois au suave goût de miel. Et au nom évocateur. On le dit élixir de longue vie. Il vous tourne la tête, mais sans excès : vous vous sentez juste bien, comme plus léger…
Un nectar.
Le vôtre. Qui coule en moi. Furieux plaisir qui apaise, qui nous apaise.
Je voudrais avoir deux paires d’yeux : l’une que je garderais fermée pour me concentrer sur chaque sensation, chaque fulgurance.
L’autre ouverte, pour vous voir, m’éblouir et jouir de votre plaisir.
Bonheur de vos mains qui me manipulent, si douces et pourtant si directives à la fois. Impérieuses, comme nos désirs qui se croisent, se complètent et s’additionnent. Se multiplient au contact de l’autre.
Délice d’être votre Chose d’amour. Soumise à votre ardeur et malléable à votre gré.
Je m’émerveille (et je suis fière) des inventions que je vous inspire et que vous baptisez malicieusement de noms évocateurs, mais parfois intrigants, que je ne suis pas sûre de bien identifier au moment de les expérimenter : la Plancha, les Sévices des poids et mesures, la Chaise à porteur, la Petite Mousse, Shalimar… Bientôt la Magic Box à découvrir. Des noms qui attisent ma curiosité, forcément ! Et je sais qu’ils sont faits pour : on ne refait pas un Chenapange, et c’est tant mieux.
Me laisser aller entre vos mains, à vos mains, me donne le vertige. Enchaînée, mais tellement libre, je ne tiens plus qu’à vous et que par vous. Je ne retiens rien sous l’étreinte des cordes ou la pression térébrante (mot exquis, je trouve. Sourire) des godes.
Seules les cordes, les sangles, les bracelets, ajustés, me retiennent : combien j’ai aimé me laisser “pendre” ainsi, en toute confiance, comme en apesanteur.
Dire que j’ai goûté à l’extrême la perverse Plancha est un euphémisme : vous dominez de main de maître cet art de la cuisson. Écartée, soulevée, transpercée (embrochée, pour reprendre la métaphore culinaire), je n’aurais pas imaginé savourer autant d’être saisie de cette façon. Autant, d’ailleurs, que de saisir.
Évoquer le saisissement et la cuisson me remet en mémoire l’embrasement engendré par le fouet, fantasme suprême s’il en est.
Rien d’étonnant à ce que je vacille après ces tourments plus étourdissants les uns que les autres, retenue cette fois-ci par vos bras, enveloppée de vos ailes protectrices.
De l’ultime moment où vous m’avez prise, enlacée de cordes, captive tourne-boulée, je ne me rappelle que le plaisir sauvage éprouvé, le vôtre autant que le mien…

Mon Ange, plus vous vous emparez de moi, Chose d’amour comblée, plus je m’abandonne. Plus j’aime ces plaisirs. Plus j’ose aussi aller à leur recherche, m’offrir à eux. Et à vous.

Plus l’ivresse est folle, plus je l’espère encore.

 

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21 avril 2011

La Folie en tête

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J’ai le théâtre dans la peau.

Je parle de notre Folie, bien sûr…

 

 Sauf que je ne joue pas.

C’est vous qui jouez.

Vous me mettez en scène.

Vous me réalisez.

Moi, je suis moi. Juste moi. Tellement moi. Mais surtout Vôtre.

Je suis votre Chose d’amour.

Votre objet. Docile. Non, plutôt : malléable.

Votre objet d’amour et de plaisir.

Comme on dit “un objet de plastique” (la mienne est pas mal, d’ailleurs… Sourire). Un alliage d’amour et de plaisir est ma matière.

 

Je n’en reviens pas de cette après-midi de Folie…

J’y étais encore cette nuit, à 1 h 30, quand j’écrivais ces mots qui m’ont réveillée.

Je n’ai pas de souvenirs réels à ranger dans l’ordre pour en faire un récit circonstancié, comme jadis. Une partie de moi restait alors spectatrice : il me suffisait d’appuyer sur le bouton re-corde pour que le film se déroule à nouveau. Au fil du temps, cette fonction a disparu.

À présent, il ne me reste à chaque fois que des ressentis. Toujours plus forts.

Car il est un instant miraculeux où, justement, tout bascule. Où je ne suis plus qu’une boule incandescente, irradiée et, sans doute, irradiante. C’est pour cela que je vous donne chaud ! Et c’est pour cela aussi que j’aime tant, après, me lover tout contre vous, en boule. C’est comme d’être catapultée : je vole, je vole, je vole…

 

Longtemps après votre départ, je reste en altitude. Flottant sur le Nuage.

Incapable de penser. Seulement de re-sentir encore et encore. Des étincelles de désir, des flashs de délices, des éclairs de jouissance.

Sensations :

- Mes pieds cambrés dans les bottines à hauts talons et maintenus écartés par les bracelets accrochés à la grille. En équilibre instable, mais sans crainte, je me laisse aller : la grille, les bracelets, la laisse qui me retiennent sont autant de Vous.

- L’étreinte des sangles autour de mes bras.

- Allongée sur le banc : l’intense sentiment de bonheur de vous appartenir.

- Aveuglée par la cagoule : je ne suis plus qu’une bouche. Je chavire. Plus profond ou plus haut, je ne sais pas.

- Intensément prise par le gode infernal, c’est l’ouragan. Dévastée et intensément vivante en même temps.

- La douceur de votre sexe se glissant en moi. L’impression d’être une rivière chantante.

 

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Courte promenade dans les bois. Puis canapé.

Très progressivement, je redescends : concrètement, j’ai l’impression que les bras, puis les jambes, repoussent lentement sur mon corps.

Mon doux Ange, merci de me sur-prendre toujours, merci de m’emporter si loin. D’effacer l’horizon du plaisir pour n’en faire qu’une infinie contrée que nous parcourons ensemble.

 

J’ai la folie en tête… et l’Ange au corps.

19 avril 2011

Rêve de lune à l’Un

 lune

 Nuit détour
Nuit merveille
Nuit voyage
Nuit désir
Nuit paresse
Nuit réveil
Nuit d’amour

Un jour

4 avril 2011

Encore, toujours et plus…

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Cette nuit, à 5 heures, après une petite heure d’insomnie, j’ai posé ma main sur votre torse et murmuré : “Eh, je t’aime !”

Vous m’avez répondu : “Dors,Margo !”

Bon, d’accord, ma main était en fait sur la poitrine de Chocolat et vos mots uniquement dans ma tête… Sourire. Toujours est-il que je me suis rendormie.

Nous sommes en pleine période d’anniversaires : cette semaine, nous avons fêté les cinq ans de notre rencontre sur internet ! La Petite aussi soufflera ses cinq bougies. Même si le temps me manque pour venir lui raconter nos histoires ou me confier à elle, elle est toujours présente dans mon cœur et je lui parle parfois “en direct”. Le même jour, ma petite auto-entreprise, si chronophage, aura tout juste un an ! Nous passerons ensuite aux cinq ans de notre vraie rencontre. Charnelle.

Nous disions, l’autre jour, que notre rapprochement géographique avait probablement changé aussi mes rapports avec la Petite. Elle était une interlocutrice idéale quand le manque de Vous devenait trop lourd à porter, quand le désir me débordait.

Bien sûr, lorsque Votre venue à la Désirade tarde pour cause d’agenda surbooké (ah, les charmes de la régularité du salariat !), l’impatience pointe son museau. Mais sans douleur, ni tristesse, ni inquiétude. J’ai hâte de Vous, de me blottir dans vos bras, de et de… Je marsupilamite.

En écrivant ces mots, je me dis que je devrais peut-être inclure “Écrire chez la Petite” dans la liste de mes activités contra-phobiques. C’est aussi prendre du temps pour moi, après tout (j’écris suffisamment pour les autres…). Je suis presque certaine que la psy appréciera (je retire le “presque”) ! Dix points !

Revenons à notre anniversaire… Vous m’avez fait un magnifique cadeau !

Un théâtre. Rien que pour moi. Rien que pour Nous.

C’est plus encore le temps pris pour l’imaginer et le réaliser qui me comble que sa beauté et toutes ses possibilités d’utilisations. Et quel bonheur que de Vous voir, l’air concentré et votre sourire de Chenapange aux lèvres, le monter devant mes yeux ébahis et même parfois incrédules ! Quelle douce et merveilleuse folie ! Tiens, j’y pense, jadis, les rois et les nobles se faisaient construire des “folies”. Le Robert les définit comme des “maisons d’agrément” (un euphémisme car, abritant souvent des rencontres galantes, elles étaient “maisons de plaisir” au sens propre), souvent de construction extravagante. Je viens de lire aussi que “agrément” est un terme musical : on y revient toujours…

Notre petite musique à Nous, elle est bel(le) et bien composée de plaisir(s).

4 avril 2011

Agréments

Naturellement, une fois installée, nous avons testé notre nouvelle “folie”. Dans son ancienne version, nous l’avions déjà expérimentée. À présent, elle touche la perfection. Je sais que Vous avez déjà d’autres idées en tête (et il y a cette petite poulie qui m’intrigue…). Pour ma part, j’ai acheté, ce week-end, de jolis coussins de satin gris : les “contraintes” n’excluent pas un certain confort… J’aime, dans les “pires” positions, la douce attention que Vous portez à celui-ci.

Lanières, mousquetons, poignées made in Ange, bracelets, cordes : rien ne manque sur la grille de maux croisés. Pas même le spot pour éclairer la vedette du chaud ! Ni les rideaux qui encadrent l’ensemble, le transformant en écrin.

Après m’avoir minutieusement attachée, Vous m’avez bandé les yeux. Quelques caresses plus tard, lorsque Vous l’avez retiré, j’ai découvert le rideau de fils noirs et argentés que Vous aviez accroché : tel une corolle, il tombait autour de moi. Dans la chambre déjà plongée dans la pénombre, un clair-obscur magique s’était installé. Des larmes me sont montées aux yeux.

Les cordes de chanvre, à l’odeur si enivrante, avaient laissé des marques autour de mes bras. Mon sourire tandis que je les considérais ne Vous a pas trompé : oui, j’aime ces empreintes que laissent parfois vos jeux sur moi. Elles me signent et, lorsqu’elles perdurent après votre départ, elles me font signe.

Une tablette – entièrement amovible s’il vous plaît ! – équipe également la Folie. Vous pouvez m’y installer (je préfère cette formulation plutôt que “je peux m’y installer” : non seulement elle est plus exacte mais, surtout, elle figure mieux le jouet que je représente pour Vous dans ces moments-là) face à vous, seuls ma tête et mon dos reposant dessus. Le reste étant à discrétion (quoique bien indiscrètement) disposé selon vos envies… Dans la première version, j’avais déjà particulièrement aimé voir vos regards et vos sourires changer selon les instants… et les jeux. Mon sexe et ma bouche juste à votre hauteur, Vous profitez ainsi de moi de toutes les façons, provoquant gémissements et vagues de plaisir, libérés presque proportionnellement à l’étroitesse de mon immobilisation. J’imagine sans trop de peine, et avec une extrême exaltation, ce que permettront les nouvelles installations.

Pour l’inauguration, Vous avez choisi la deuxième option : me prendre debout, le haut de mon corps basculé sur la tablette.

Avers ou revers – comme l’on dit d’une médaille (si j’étais une médaille, je serais une grand-croix de l’ordre de l’Ange) –, ces lentes et profondes pénétrations dont Vous seul dirigez le tempo, la mesure et les progressions harmoniques, me comblent (dans toutes les acceptions du terme). À l’écoute de nos pulsations qui se répondent ad libitum, je sens combien je Vous appartiens.

Et nous voici revenus à la musique : celle de nos corps est aussi ensorcelante que celle de notre amour est emparadisante.

J’aime Vous appartenir, mon Ange.

J’aime être votre Chose d’amour.

Je Vous aime d’amour, mon merveilleux Ange.

8 décembre 2010

Désiraddiction

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Un an que le rêve s’est transporté en terre limousine.

Plus haut, plus vrai, plus près.

Un an que la Désirade est « née ».

Je suis certaine qu’avant Nous, elle n’a jamais vécu un tel tourbillon d’amour !

Plus encore que la maison charentaise, nous nous la sommes appropriée. Choisie ensemble (persistance rétinienne : nous dans la voiture, les yeux brillants, arrivant au croisement de la nationale après avoir quitté l’agent immobilier : « elle est bien, hein ? Elle est vraiment très bien. Et puis, il y a Gamm Vert juste là ! On la prend ? Allez, j’appelle pour dire oui ». Gamm Vert, c’est pour les croquettes du chien !)

La Désirade, pays du désir, sans cesse renaissant (d’ailleurs, s’éteint-il jamais ? Non), du plaisir sans cesse renouvelé. Les effets Désirade, désirables : sans doute un microclimat propice au désir, même par grand froid !

La Désirade, notre havre, notre « chez nous », que l’on retrouve avec bonheur, que l’on quitte avec difficulté.

Vous, enfin si proche. À portée d'ailes. Même sur MSN, vous me semblez plus proche !

Le bonheur en nous, qui m’emplit de ces persistances rétiniennes se faufilant dans mon esprit à chaque recoin de la maison, souvenirs d’instants, de sensations. Il s’en rajoute chaque jour de nouvelles. Ce n’est pas de la mémoire, c'est du bonheur qui remonte à la surface.

Ce bonheur que nous exprimons si souvent, parfois pudiquement, parfois triomphalement, comme encore étonnés qu’il nous soit donné. Quand il est question de bonheur, il n’y a pas de radotage.

La Désirade, nom symbolique qui illustre si bien notre histoire, notre parcours.

(En italique, propos de l'Ange)

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