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La panthère en peluche
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21 avril 2011

La Folie en tête

_IGP9387

 

J’ai le théâtre dans la peau.

Je parle de notre Folie, bien sûr…

 

 Sauf que je ne joue pas.

C’est vous qui jouez.

Vous me mettez en scène.

Vous me réalisez.

Moi, je suis moi. Juste moi. Tellement moi. Mais surtout Vôtre.

Je suis votre Chose d’amour.

Votre objet. Docile. Non, plutôt : malléable.

Votre objet d’amour et de plaisir.

Comme on dit “un objet de plastique” (la mienne est pas mal, d’ailleurs… Sourire). Un alliage d’amour et de plaisir est ma matière.

 

Je n’en reviens pas de cette après-midi de Folie…

J’y étais encore cette nuit, à 1 h 30, quand j’écrivais ces mots qui m’ont réveillée.

Je n’ai pas de souvenirs réels à ranger dans l’ordre pour en faire un récit circonstancié, comme jadis. Une partie de moi restait alors spectatrice : il me suffisait d’appuyer sur le bouton re-corde pour que le film se déroule à nouveau. Au fil du temps, cette fonction a disparu.

À présent, il ne me reste à chaque fois que des ressentis. Toujours plus forts.

Car il est un instant miraculeux où, justement, tout bascule. Où je ne suis plus qu’une boule incandescente, irradiée et, sans doute, irradiante. C’est pour cela que je vous donne chaud ! Et c’est pour cela aussi que j’aime tant, après, me lover tout contre vous, en boule. C’est comme d’être catapultée : je vole, je vole, je vole…

 

Longtemps après votre départ, je reste en altitude. Flottant sur le Nuage.

Incapable de penser. Seulement de re-sentir encore et encore. Des étincelles de désir, des flashs de délices, des éclairs de jouissance.

Sensations :

- Mes pieds cambrés dans les bottines à hauts talons et maintenus écartés par les bracelets accrochés à la grille. En équilibre instable, mais sans crainte, je me laisse aller : la grille, les bracelets, la laisse qui me retiennent sont autant de Vous.

- L’étreinte des sangles autour de mes bras.

- Allongée sur le banc : l’intense sentiment de bonheur de vous appartenir.

- Aveuglée par la cagoule : je ne suis plus qu’une bouche. Je chavire. Plus profond ou plus haut, je ne sais pas.

- Intensément prise par le gode infernal, c’est l’ouragan. Dévastée et intensément vivante en même temps.

- La douceur de votre sexe se glissant en moi. L’impression d’être une rivière chantante.

 

_IGP9401

 

Courte promenade dans les bois. Puis canapé.

Très progressivement, je redescends : concrètement, j’ai l’impression que les bras, puis les jambes, repoussent lentement sur mon corps.

Mon doux Ange, merci de me sur-prendre toujours, merci de m’emporter si loin. D’effacer l’horizon du plaisir pour n’en faire qu’une infinie contrée que nous parcourons ensemble.

 

J’ai la folie en tête… et l’Ange au corps.

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Commentaires
B
Pas autant qu'en moi ! Sourire…<br /> Merci de vos passages et de vos mots. Bises douces
P
Une bien belle pièce que vous nous jouez là!<br /> Et le souvenir de ces moments restent longtemps ancrés en nous!
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