Désiraddiction
Un an que le rêve s’est transporté en terre limousine.
Plus haut, plus vrai, plus près.
Un an que la Désirade est « née ».
Je suis certaine qu’avant Nous, elle n’a jamais vécu un tel tourbillon d’amour !
Plus encore que la maison charentaise, nous nous la sommes appropriée. Choisie ensemble (persistance rétinienne : nous dans la voiture, les yeux brillants, arrivant au croisement de la nationale après avoir quitté l’agent immobilier : « elle est bien, hein ? Elle est vraiment très bien. Et puis, il y a Gamm Vert juste là ! On la prend ? Allez, j’appelle pour dire oui ». Gamm Vert, c’est pour les croquettes du chien !)
La Désirade, pays du désir, sans cesse renaissant (d’ailleurs, s’éteint-il jamais ? Non), du plaisir sans cesse renouvelé. Les effets Désirade, désirables : sans doute un microclimat propice au désir, même par grand froid !
La Désirade, notre havre, notre « chez nous », que l’on retrouve avec bonheur, que l’on quitte avec difficulté.
Vous, enfin si proche. À portée d'ailes. Même sur MSN, vous me semblez plus proche !
Le bonheur en nous, qui m’emplit de ces persistances rétiniennes se faufilant dans mon esprit à chaque recoin de la maison, souvenirs d’instants, de sensations. Il s’en rajoute chaque jour de nouvelles. Ce n’est pas de la mémoire, c'est du bonheur qui remonte à la surface.
Ce bonheur que nous exprimons si souvent, parfois pudiquement, parfois triomphalement, comme encore étonnés qu’il nous soit donné. Quand il est question de bonheur, il n’y a pas de radotage.
La Désirade, nom symbolique qui illustre si bien notre histoire, notre parcours.
(En italique, propos de l'Ange)