Bercez-moi
Un CD pris au hasard, sans titre, et glissé dans l’ordinateur. Je viens de terminer d'écrire « Présence »… et résonne soudain la très vieille chanson de Julien Clerc, que j’évoquais l’autre jour, lorsque Vous répondiez à mes craintes par les mots les plus beaux que je pouvais rêver d’entendre.
J’avais envie que Vous me preniez dans Vos bras. Que Vous me berciez.
De l’autre côté de la Toile, je riais de nouveau, je respirais et pleurais. En même temps.
Le texte est plus masculin que féminin, forcément. Je ne me rappelais pas de toutes les paroles, juste de l’air du refrain et de ce « Berce-moi » presque implorant. Mais le versant masculin de la chanson est merveilleusement évocateur. Et il m’arrive d’avoir aussi envie de Vous bercer… Alors…
Berce-moi
Dans ton grand lit bleu
Berce-moi
Et emporte-moi
À l’ombre claire de ton sein
Dans le grand berceau de tes reins
Jusqu’au petit matin
Là où tu voudras
Quand tu le voudras
Je crie ma misère
Et la vie entière
Est une frontière
Que tu ouvriras
Et dans la lumière
Si loin de la Terre
C’est une prière
Qui monte vers toi
Berce-moi
Dans tes grands yeux verts
Berce-moi
Éblouis-moi
À l’ombre claire de tes seins
Du soleil caché dans tes reins
Au profond de ton lit sans fin
Là où tu voudras
Quand tu le voudras
(normalement les yeux sont bleus, mais Etienne Roda-Gil et Julien Clerc ne m'en voudront pas de cette liberté)