Cap'

Vous arriviez à la maison.
J’étais à peine vêtue.
Tout de suite je Vous entraînais vers l’étage, prenant soin de Vous précéder de quelques marches afin d’offrir à Vos yeux la perspective de mes fesses nues et surtout du plug qui les habitait. Dans la chambre, je m’offrais à Vous, fesses tendues.
Tel était le rêve que j’avais fait, il y a déjà pas mal de nuits.
Je Vous avais juste parlé d’un rêve très « chaud » que je me promettais de rendre réel un jour, Vous en faire une « surprise ».
Le jour est venu. Préparatifs empressés (et pressés par le temps). La tenue s’était imposée d’emblée : l’ensemble de vinyl. La jupe ressemble davantage à une ceinture qu’à une jupe et le haut zippé lui aussi fait Votre joie. Pour parfaire le tout, mes sandales aux talons vertigineux. Le moment délicat de la mise en place du plug. Poser le collier sur le lit.
Il reste une demi-heure avant Votre arrivée. Toutes les deux minutes, je me dis que je ne serai pas cap’ d’aller jusqu’au bout. Non pas que je craigne une réaction de rejet de Votre part. Je suis à peu près certaine que cette mise en scène Vous comblera, d’autant qu’elle n’est pas demandée, encore moins imposée, mais bel et bien de mon seul fait. Mais justement, c’est la première fois que je vais m’offrir de façon aussi directe, aussi… « ostentatoire ». Pour cesser de réfléchir, je me mets à l’ordinateur et travaille un peu. Amusant, dans cette tenue, de traiter les affaires du bureau ! Si les destinataires de mes mails s’imaginaient !
Vous arrivez. Je me lève et viens quérir les baisers tant attendus. Les talons me mettent à bonne hauteur ! Vos bras m’enserrent. Nous échangeons quelques propos sur la circulation. Allez, me dis-je, c’est le moment !
Je Vous prends par la main et Vous mène à l’escalier. Je ne me retourne pas et monte en silence. Je voudrais avoir des yeux dans le dos…
Vous entrez dans la chambre à ma suite. Je Vous donne le collier que Vous attachez à mon cou. « Continue, continue… » me dis-je.
Retenant mon souffle, je vous tends le préservatif, déposé également sur le lit. Je ne Vous regarde pas.
Je monte alors sur le lit, me mets à quatre pattes. Ce n’est pas encore assez. J’écarte un peu plus les genoux. Me cambre.
Dans un murmure : « Prenez-moi ».
Le bruit du jean qui tombe.
Rideau.