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La panthère en peluche
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13 septembre 2007

On air

eclair

Je ne veux plus être loin de Vous. Alors je viens.
C’est moi là. Assise aux pieds de votre chaise. Oui, oui. Là, dans la régie.
Moi qui adore être assise par terre, j’ai trouvé ma place, nichée à demi sous la console. Légèrement appuyée sur votre jambe gauche, comme le ferait un chat câlin. Enfin une chatte, plutôt.
Je ne porte que mon serre-taille, le porte-jarretelles de vynil, des bas noirs, mes bottes et bien sûr mon collier. Parfait pour la chaleur qui règne.
Vous travaillez, le casque sur les oreilles, prêtant à peine attention à ma présence. J’aimerais pourtant que Vous cessiez de jouer avec tous ces petits boutons pour Vous consacrer aux trois charmants dont je suis moi-même nantie et qui, sous Vos doigts, pourraient également déclencher les sonorités intéressantes que Vous savez si bien moduler.
Alors je m’occupe moi-même de ceux que le corset de dentelle et de cuir laisse à découvert. Quelques pincements, quelques caresses du bout des doigts sur leurs aréoles ont tôt fait de les rendre roses de contentement et tendus vers Votre bouche que j’imagine à présent venant les mordiller.
Comme je ne veux pas que Vous ratiez ce spectacle, mon dos se fait un peu plus pressant contre votre jambe, discrète invitation à me regarder. Vous me souriez, ravi, et passez votre main sur ma nuque, tirant au passage sur le collier pour me faire tourner la tête vers Vous et baiser mes lèvres.
Ma langue, preste et gourmande, cherche la vôtre.
« Sage », me chuchotez-vous.
Facile à dire.
Féline et taquine, à genoux, je me glisse entre vos jambes et viens y poser ma tête. C’est tout mon visage qui se fait caresse et sent la chaleur de votre ventre lui monter aux joues. Ma bouche embrasse le jean, de plus en plus insistante, jusqu’à percevoir la tension de votre désir. Je Vous flaire, je Vous gobe, je Vous lèche au travers de la toile. Je me régale de Vous voir creuser les reins sur votre chaise, fermer les yeux, réprimer un gémissement quand mes dents rendues inoffensives par l’épaisseur du tissu Vous assaillent gentiment.
Une fois de plus, Vous tirez sur mon collier pour Vous libérer de ma bouche voleuse de cerises.
Je reste assise entre vos jambes, à présent adossée à Vous, la tête basculée en arrière pour Vous contempler, les cheveux épars sur vos cuisses.
Je Vous souris, remontant et écartant un peu les genoux pour offrir à présent à vos yeux qui s’égarent la naissance de mon sexe lisse.
Doucement, mes doigts commencent leur parcours, agaçant le bouton de mes aigus qui ne tarde pas à se gorger de tout le désir que j’ai de Vous. Lorsqu’à deux, puis trois, ils s’insinuent en moi, je ne peux retenir une plainte. Je sens peu à peu une moiteur diluvienne m’envahir.
Je voudrais être sur tous les écrans de contrôle, à la fois captive et captivante.
Bruissante de plaisir, je scintille, des yeux et du sexe, impudique et heureuse.
Et lorsque me laissant emporter par la fièvre, je me cambre et me renverse contre Vous, Vous prenez ma main et portez à vos lèvres mes doigts inondés.

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Commentaires
B
et moi aussi à mon tour... peut être parviendrai je à rejoindre votre rêve.
B
Humm ! Et si je me lançais moi aussi à réver ? L'idée me plait assez, je vais de ce pas m'y essayer. *sourire*
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