Cet air étrange
Tu as toujours cet air étrange, quand tu dis que je suis ton ange, ton gardien, dans cette chienne d'existence, chienne de vie, que tu me ressens comme un double, que je suis ton fauteur de trouble, que tous les autres sont vraiment trop cons et vraiment pourris, qu'au milieu des châteaux de sable, je reste ton élément stable et qu'avec moi, tu voudrais bien niquer la vie, mais qu'si tu flirtes avec les cimes, tu entrevois aussi l'abîme et qu'ça te fait très, très peur, mais aussi très envie.
Tu dis avec cet air étrange que lorsque nos corps se mélangent, c'est une ultime symphonie, un pas vers l'infini, que tu me ressens comme un double et que nous sommes insolemment gâtés pourris...
Paroles du deuxième titre de l'album "L'invitation" d'Étienne Daho.
C'était très troublant de les découvrir, en plus sur une mélodie très dahotienne, comme je les aime.
Je ne pouvais pas ne pas les retranscrire ici...