Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La panthère en peluche
La panthère en peluche
Publicité
Derniers commentaires
Archives
22 décembre 2007

Syndrome d'apnée marocaine

Voilà, la Petite, je viens te raconter ces derniers jours passés loin de vous deux. Je te sens impatiente, poussant des soupirs agacés : oui, Lui a eu la primeur de mes mots, mais installe-toi et écoute. Et je te promets que tu seras la première à découvrir la narration, cette fois totalement fantasmée, de Notre soirée marocaine... C'est Lui qui viendra la découvrir chez toi, sous le sapin !

entree

Pour écouter LA musique de Casablanca, cliquer ici



Me revoici sur terre et qui plus est européenne !
Passer de 21° à -2° est un réel choc thermique. Le choc culturel est pas mal aussi, encore que, manque de chance, je n’ai pas plus de connexion internet ici qu’à Casa ! Deux jours sans lire ni écrire ! L’hôtel Ibis où nous étions est flambant neuf et il y aura « bientôt » internet à tous les étages… mais pour le moment rien ! Et le club de sport (on ne sourit pas, mon Ange, on ne sourit pas…) où nous avons fait notre réunion aujourd’hui : rien. Un bref passage dans les bureaux de la société marocaine avec qui je travaille, mais difficile de demander à me connecter sur internet depuis leurs ordis (aucune intimité). Alors… alors… tout ça engendre le syndrome d’apnée du Maroc, qui se caractérise par des regards parfois absents, un blocage partiel de la respiration (d’où son nom), une tendance à positionner la main gauche à hauteur du cou avec une légère crispation des doigts sur des médailles, ce qui semble-t-il produirait une légère amélioration du souffle. Parfois aussi des bouchages d’oreilles persistants !
Partie par le train de 9 h, nous sommes arrivés à Casa à 17 h 30 (heure française) en ayant rattrapé la demi-heure de retard prise au décollage. Trois quarts d’heure pour récupérer les valises. Plus d’une heure pour rejoindre Casablanca, tant il y avait d’embouteillages ! Ils conduisent comme des fous !
Arrivée directe à l’hôtel Ibis, mauvaise surprise de l’internet, à peine le temps de se changer pour aller dîner. Bon là, l’extase ! Dîner dans la réplique du Rick’s Café, LE café de "Casablanca" (le film avec Bogart et Bergman)… Sublime décor… Un piano (mais le pianiste n’est pas là le lundi), « Play it again Sam », musique d’ambiance quand même.
À table, la place à côté de moi est vide : je Vous y installe. Je Vous souris parfois, nous allons visiter ensemble les lieux, je rêve d’être installée à l'une des petites tables pour deux à l’abri des colonnades… Vous prendre la main par-dessus la table.
Couchée à 1 heure du mat. Mon collier. Lit douillet. Endormissement immédiat.
Mardi matin : oh, comme la douche de l’hôtel aurait été accueillante pour nous deux !!!! Elle m’a paru si trop grande pour moi toute seule ! Quel gâchis ! Douceur idéale, tee-shirt manches courtes (hier soir aussi), réunion de travail intense mais sympathique, thé à la menthe, pâtisseries orientales (zut, pas de loukoum !), déjeuner dehors en terrasse, manger une fraise goûtue et des mandarines extraordinaires (je sais, je n’ai pas un métier facile…). Retour à l’aéroport à 16 h 30, trois quarts d’heure de retard au décollage, arrivée Orly à 22 h 30. Une heure plus tard, ruée sur le portable, nouvel accès d’apnée du Maroc, pas de connexion ! Déshabillage preste, collier, Word, VOUS, VOUS, VOUS.
La hâte d’être à demain matin pour pouvoir enfin Vous envoyer mes mots d’amour et mes baisers.

Mercredi matin : nouvelle attaque du syndrome. Moi qui pensais être tirée d’affaire, non. Après avoir allumé l’ordi, vu le triangle magique du wifi se dessiner, vlan. Au moment où je lis "2 messages" sur Orange, c’est même une complication… Une boule au fond de la gorge et les yeux qui piquent. La grippe je viens de donner, ce ne peut être qu’une nouvelle forme de l’apnée marocaine. La tachycardie s’en mêle quand je Vous lis… Ainsi qu’une "étocardie" légère mais qui me donne le sourire.
Mon Ange que j’aime, figurez-vous que lundi au décollage, dès que nous avons pris un peu d’altitude, j’ai pensé que cette fois-ci c’était moi qui avais des ailes, certes plus mécaniques que les vôtres, et bien moins caressantes, mais je volais : dommage qu’elles ne m’amènent pas à Vous. Vous savez maintenant où j’étais à l’heure émessenienne… Au retour, le pilote a annoncé ce que l’on survolait : curieusement, il l’a fait au moment où l’on passait au-dessus de… Royan puis Poitiers. Il faisait nuit hélas et je n’ai vu que quelques lumières, mais je me suis dit qu’un peu plus à droite, il y avait Vous. Et j’ai souri à l’Ange.
Vos mots, mon Ange, sont encore comme le miel des gâteaux marocains. Doux si doux à lire et à relire. Le thé refroidit dans mon bol et l’heure tourne… mais je ne m’en détache pas.
Et cette "promesse" de peut-être se voir vendredi pour un café me fait fondre le cœur. Oui bien sûr je viendrai à St J. ! "J’irais jusqu’au bout du monde, je me ferais teindre en blonde" si Vous me le demandiez !
En attendant, je Vous envoie des montagnes d’amour, des avalanches de baisers, des cascades de caresses… Je Vous aime et je suis à Vous, mon Ange.
J’ai hâte.


Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité