Présent
Hier soir en rejoignant mon « chez moi parisien », je ne marchais pas, je volais.
Car Vous m'avez encore fait un superbe cadeau : moi !
Avant de quitter le bureau, nous avons échangé quelques mots sur MSN. Vous veniez de m’envoyer un mail quand je me suis connectée : une série de photos prises vendredi dernier. Un défilé réalisé rien que pour moi. Difficile d'exprimer l’émotion, les émotions devrais-je dire, qui m’ont assaillie à leur vue.
On y lit tant d’amour que ça chamboule le cœur ! Mon amour, qui me fait m’offrir à Vous si librement, Votre amour qui rend l’objectif si caressant. La lumière est celle du bonheur. Et ma foi, oui, je suis belle. Je ne pensais pas un jour me réconcilier autant avec moi-même ! Rire !
"Tu es belle, hein !"
Je n’ai pas pu répondre autre chose que « Oui ». Comme si, suscitée par ces images et cette question, l’émotion qui serrait ma gorge paralysait aussi mes doigts…
Ce vendredi, longtemps après votre départ, j’ai continué de tanguer comme un bateau, mes jambes ne me portaient plus qu’à peine. Il n’est pas facile de remettre les pieds sur la terre ferme, presque sans transition. Pas assez de temps, hélas. Heureusement, ce n’est pas moi qui prenais la route ! Car même samedi en me levant, je n’avais pas encore vraiment retouché terre.
Un collier de baisers, des mots d’amour en boucles d’oreilles, dès les premières minutes, Vous m’avez parée.
Puis, dans la chambre, ce furent les bracelets et le bustier de corde, le string de chaînes… moi toujours plus à Vous, plus offerte, comme un cadeau sans cesse renouvelé. L’envoûtant parfum du chanvre, la froideur enjôleuse des chaînes. L’attente fébrile de votre prochain geste, jusqu’à la morsure soudaine des anneaux sur mes lèvres qui signe mon abandon.
Plaisirs extrêmes, extrême plaisir, mon corps pris par la houle ne se lasse pas de subir les assauts de votre désir. Ramené à la vie, il vibre à l’unisson du vôtre.
Rien que d’y repenser, de laisser revenir les images (d’ailleurs, certaines apparaissent pour la première fois depuis vendredi… pourtant ce n’est pas faute d’avoir revécu ces instants ! Il me reste des « inédites » !), la tête me tourne un peu.
Mon Ange merveilleux, qu’il est doux de Vous appartenir, à Vous qui comblez toujours tous mes désirs. Emmenez-moi, guidez-moi, toujours plus loin.