Place
Ce vendredi matin, avant Votre arrivée, accomplissant les diverses étapes de ma "préparation" et autres activités plus habituelles de mes vendredis, j’étais déjà tendue vers Vous.
Apaisée par un "timing" respecté, dans les derniers kilomètres à parcourir avant l’heure H, je me suis soudain sentie envahie par le désir. Je percevais chaque millimètre de mon corps, de ma peau d’une façon plus aiguë. Vivants, vibrants. Ils Vous appartenaient, Vous attendaient. Déjà offerts.
J’ai eu du mal à mettre des mots sur cette impression lorsque nous nous sommes enfin retrouvés.
Mais samedi soir, elle est revenue. Et là, encore, en écrivant, elle est présente.
Mais, ce soir, je sais mieux la définir.
Le sentiment que mon corps s'ouvre, se creuse de l’intérieur, pour faire toute la place au désir, au plaisir.
À Vous.