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La panthère en peluche
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10 octobre 2008

Le petit bois

main

Comment commencer ? Quand tout tourne encore dans ma tête et dans mon corps. Tourneboulée. Voilà ce que je suis depuis lundi. Et Vous aussi. Au point que nous avons décidé de donner un autre sens à l’expression "Ça va comme un lundi !" Dorénavant, elle sera synonyme d’une forme extraordinaire ! Comme j’aime savoir que vous aussi Vous repensez à nos rencontres et que, cette fois-ci, Vous re-vivez ces moments avec encore plus de persistance.
Pour que la Petite conserve elle aussi une trace de cette après-midi merveilleuse, voici quelques instantanés insistants… 

La séance de lecture : pas facile malgré l’entraînement à la maison. Les virages, les bosses sur la route… Le trac un peu. Mais surtout le bonheur de vous voir réagir "en vrai" à mes mots. Vos gestes à l’appui…
Et puis après… Vous dites que vous êtes dans ma tête, mais c’est confondant ! Vous aviez même prévu mes "ingrédients"… Et, préméditation ou improvisation, la suite fut au-delà de mes espérances.
Premier arrêt : "Défais mon ceinturon". Je ne me fais pas prier. "Juste le ceinturon !" Oups !
Vous me faites passer sur la banquette arrière. Le ceinturon sert à attacher mes chevilles. À mes mains les bracelets de cuir me suspendent à la poignée. Vous baissez la vitre. Fermez la portière. Étonnement. Vous ouvrez votre jean. Mes pensées s’arrêtent (je crois, d’ailleurs, qu’à partir de cet instant, j’ai cessé de réfléchir). Ma bouche vient Vous chercher. Je Vous aime : si, c’est ma seule et unique pensée. Quand elle me revient, plus tard, encore maintenant, cette image - ma bouche, la fenêtre, votre sexe se jouant de moi - me paraît magnifique…
Nous redémarrons. Je suis allongée sur la banquette arrière, chemisier défait, jupe relevée, toujours attachée. Parfois Vous me caressez d’une main. Je perd un peu le fil. Je vois vaguement le paysage défiler. Je Vous regarde surtout Vous. Je Vous aime. Je me sens à Vous.
Un nouvel arrêt sans doute. Je me retrouve avec un gode. Un peu de mal toute seule, menottée en plus…On roule toujours. Vous me rejoignez. C’est Vous qui prenez les commandes du gode. Vjiiiiiii ! Je perds la notion du réel : je ne sais plus exactement comment j’étais installée… Vous assis, moi allongée en travers de vos genoux ? L’impression d’être une chose, mais une chose consciente d’elle-même. Ressentante. Il y a des moments où je me sens chose, donc passive, lorsque Vous venez chercher mon plaisir. Et des moments où je me sens davantage outil, instrument de votre propre plaisir. Poupée aussi : là, les deux se mêlent. J’aime chacun de ces états. Ils ne sont pas pour moi réducteurs. Et chacun correspond à un plaisir différent. Pour Vous aussi je pense.
Nouvelle étape. Le petit bois, le petit chemin. Vous me faites retirer ma jupe, enfiler mon trench en vynil. Je me promène à vos côtés comme si de rien n’était, naturellement. Dans les fourrés, ma bouche qui vous aime. "Dis-moi quand tu veux que je te prenne". Vous savez combien j’aime que ma langue s’occupe de votre Fascinant. Mais je sens sa tension, Votre désir perceptible comme une onde autour de moi, et je n'attend plus. "Prenez-moi mon Ange". Appuyée contre l’arbre, cambrée vers Vous. L’impression d’être fendue, vous accueillant au fond de moi, immense, violent, intense, fulgurant. Je voulais trouver un mot, un mot nouveau, à nous, pour dire tout à la fois l’acte, la sensation et l’émotion. Je l’ai trouvé cette nuit : Vous m’avez envitée.
Nous avons reparlé de ce moment ce matin encore. Nous n’avons pas cessé d’en parler d’ailleurs depuis lundi. Un moment "spécial". Et ce mot inventé, dont je ne vous ai rien dit ce matin, prend une nouvelle sonorité, un sens de plus, depuis que nous avons parlé de votre désir d’être invité… Nous allons certainement en reparler tout à l’heure… quand Vous aurez lu ce texte…
Au retour, sur le petit chemin, je Vous dis : "Vous me rendez folle".
Un dernier arrêt, avant de se quitter. Ma bouche qui vient cueillir votre plaisir. J’aime votre douceur, votre forme, votre saveur : mon ultime cadeau.
Depuis… depuis je n’ai pas quitté le nuage sur lequel Vous m’avez hissée. Depuis nous parlons de votre plaisir, de votre désir. À Vous. Vous savez que je n’en ai qu’un : Vous combler.

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Commentaires
C
Erotisme torride, j'aime, oui des idées et envie d'y être ;o) merci :o)
T
Bien envie de voler quelques idées... à partager avec Lui, ;-)) un jour ....<br /> Bisous
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