Apesanteur
Comment pourrions-nous ne pas être comblés par cet amour à la multiplicité virevoltante ? Il m’arrive souvent de nous trouver "insolemment gâtés pourris" comme le chante Daho, que je réécoute souvent en ce moment (je l’ai mis sur ma compil de musiques angéliques qui tournait vendredi dans la voiture) ! Mais comme dit mon amie P. : "vous le méritez bien". Et elle n’a pas tort, car cette "chienne de vie" ne nous épargne guère par ailleurs…
Alors on s’emplit l’un de l’autre… On se respire, on se boit, on se dévore… On s’adore. De près comme de loin, chaque moment partagé est un joyau : de plaisirs, extrême ou câlin, de tendresse, de rire, d’amour. Tout à la fois romantique, canaille, fiévreux, doux, puissant, luxurieux, respectueux, complice, envoûtant… On s’aime.
Vendredi fut l’un de ces bijoux brillant de mille feux, sous un soleil miraculeux. Tous ses moments terriblement forts, avec chacun leur couleur, composent dans ma mémoire une folle aquarelle. Je me suis sentie, je nous ai sentis plus reliés encore que d’habitude. Je Vous ai dit "je t’aime". Je ne pouvais traduire que de cette façon l’intimité profonde de cet instant.
Les amoureux sont seuls au monde, dit-on… Apesanteur.