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La panthère en peluche
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22 février 2010

Lévitation au voyage

_IGP1874

Notre chambre d'amour

Jeudi fut un beau voyage…

L’Ange venait photographier notre chambre et faire quelques portraits de moi pour mes documents professionnels (donc habillée et sans collier !).

Le temps de régler les éclairages, de trouver les bons angles, les bonnes poses pour que je sois la plus charmante, fut déjà en lui-même un plaisir.

J’adorais contempler les fesses de mon Ange lorsqu’Il se penchait sur son appareil (photo bien sûr ! Allons !). Je me sentais d’humeur mutine… Il avait, à son arrivée, bricolé un peu la croix, ce qui me laissait présager quelques jeux des plus sulfureux. En tout Ange, il y a un démon qui sommeille…

Une fois les séances "officielles" terminées, Il me demande de m’allonger sur le lit pour prendre une dernière série de photos. Je Lui propose de quitter ma robe pour étrenner la divine combinaison qu’Il m’a offerte tout dernièrement. En la sortant du paquet, j’avais été effrayée : jamais je ne pourrai rentrer dedans ! Il fallut attendre encore une semaine pour que j’ose devant Lui tenter de m’y glisser, en priant pour qu’aucune couture ne craque ! Miracle, tout se passa très bien et lorsque j’allai me regarder dans le miroir, je fus étonnée de me trouver aussi… belle ! En plus, la matière (wet look) est douce à porter, comme une seconde peau.

Le sourire et les yeux brillants de mon Ange me confirment qu’il n’attendait que cela. Je me glisse donc pour la seconde fois dans ma peau de féline. L’Ange l’agrémente de mon serre-taille de dentelle pour lequel il a apporté de nouveaux lacets (et potassé sur internet l’art de lacer un corset).

Après quelques clichés, il m’invite à aller jusqu’à la croix, sur laquelle il m’installe avec une infinie douceur. Chose rare, il me bande les yeux. Sans le regard, les sensations sont plus intenses, on le sait. L’excitation est accrue par les bruits que l’on essaie d’interpréter, par le saisissement provoqué par chaque attouchement. Il passe des chaînes à ma taille et autour de mes cuisses. Des pinces saisissent mes lèvres qu’Il relie aux chaînes. Mes lèvres s’ouvrent, offrant à mon Ange le plus intime des sourires. Tandis qu’II m’équipe ainsi, j’imagine son air gourmand et réjoui de gamin jouant au Lego. Ses doigts me caressent, dégagent mon clitoris, sa bouche s’empare de moi. Velours contre soie, en moi. Vagues de plaisir. Je vogue déjà sur des crêtes grisantes lorsque mon clitoris est aspiré puis délicieusement tourmenté par des vibrations. C’est si bon qu’il me semble que chacun de ses tressaillements est un murmure.

Mes seins n’ont pas encore été sollicités. La pose des petits anneaux vient les attiser : c’est bien le mot, car lorsqu’ils se referment sur le téton, c’est d’abord comme une brûlure, coupant presque le souffle, mais qui cède bientôt la place à une lancinante étreinte, juste à la frontière entre plaisir et douleur. Attachée, aveuglée, épinglée, offerte, je me sens telle une poupée vaudou (mais ensorcelée par une magie d’amour), prise de mes seins à mon sexe entre deux courants qui n’ont qu’une seule direction : la jouissance.

Mais une chaleur nouvelle frôle mon sexe. Un autre aiguillon l’entrouvre et l’assaille de trépidations (il me semble énorme et ses vibrations inhabituellement puissantes, mystère et boules de gomme). Sous les pressions, glissements et pénétrations taraudants de "l’objet", mon bassin ondule pour en accentuer le contact, mon ventre s’affole. J’ai l’impression d’être dévorée, proie ô combien consentante, prisonnière magnifiquement libre, submergée tout entière dans les turbulences du divin plaisir.

Lorsque l’Ange me détache, mon centre de gravité me paraît s’être déplacé entre mes cuisses. Il vaudrait mieux d’ailleurs parler à présent de centre de légèreté… Je ne touche plus terre.

C’est à genoux devant Lui que je me mets pour Lui offrir à son tour un aussi bel emparadisement. Ma langue, ma bouche vénèrent son sexe tant chéri, mon Trésange, mon Volcange sacré. Au plus loin dans ma gorge, je le fais pénétrer. Je le tête, je le lèche, je l’aspire... Je l’adore, ce sexe parfait,comme fait pour moi où que je l’accueille. Je Vous l’ai dit, mon Ange, et je l’écris encore : Vous êtes le premier homme à qui j’aime prodiguer ces caresses, pour qui je veux toujours susciter de nouveaux émois. J’aime la force de Votre plaisir, j’aime me nourrir de Vous. J’aime cette communion.

À un moment, Vous m’avez dit "Regarde-moi". Que cet instant était beau !

Vous avez joui intensément, j’étais heureuse intensément. Votre Chose d’amour à Vous. Grisée.

Grisée, je le suis restée longtemps après votre départ. Au moment de la promenade du chien, chaque pas relançait l’effervescence de mon sexe.

Je me suis allongée en rentrant du bois. Et j’ai dormi trois heures ! Dîner tardif donc. À une heure du matin, lorsque je me suis couchée pour de bon cette fois, mon corps pensait encore à Vous.

En terminant ce billet, commencé le soir même de ce merveilleux jeudi, je pense encore à Vous de tout moi. Je suis à Vous mon Ange, absolument.

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Commentaires
T
Mais... t'es où ?
M
L'amour que tu partages avec nous est... comment dire... beau à lire.
T
Là, ce soir, je passe sans mots.. mais j'ai tout lu :-)<br /> Contente pour toi !
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