Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La panthère en peluche
La panthère en peluche
Publicité
Derniers commentaires
Archives
13 juillet 2007

Première

jac

Étrange expérience. Que j’ai adorée.
Voilà pour commencer.
Je me suis couchée, lundi soir, en disant "Ange, Ange, Ange (oui, dans les grands moments, je le répète trois fois !) ! Comment est-ce possible ?"
Moi qui n’ai jamais pu me mettre nue sur la plage, pas même à l’abri de mon jardin, j’ai osé. Sans me sentir mal. D’abord, j’avoue, je me suis concentrée sur le mètre carré sur lequel nous nous tenions. Faisant abstraction des hommes déjà présents. Nous étions seuls au monde.
Puis très vite, si je ne parvenais toutefois pas à croiser leurs regards, j’en ai été fière. Pas fière de moi. Fière d’être avec Vous, pour Vous, à Vous.
C’est ce que je leur montrais. Fière de leurs regards. Dans le jacuzzi, les douches, les couloirs.
Quel plaisir que de me livrer à vos caresses dans le jacuzzi, de Vous prodiguer les miennes. Oui je fermais les yeux parfois pour ne pas les voir (n’osant pas aussi). Mais j’aimais savoir qu’ils nous regardaient. Pas d’excitation supplémentaire, mais le bonheur de dire "je suis à Lui". J’aurais voulu porter un écriteau ! Je le portais sur ma peau, sur mon sourire.
Ce n’est pas leur désir que je voulais, qui me plaisait, mais leur envie.
Non, je n’ai pas eu peur. À aucun instant. Parce que je sais que Vous ne feriez rien qui puisse me causer du mal – au corps ou à l’âme. Des appréhensions, oui, tout de même, devant tant d’inconnues (valable au masculin). Mais Vous n’avez pas lâché ma main, au propre comme au figuré. Et Votre sourire aussi m’a portée.
Comme cet abandon total était merveilleux. Comme dans mon rêve, avec Vous, je peux sauter dans le vide. Et c’est doux. Et c’est fort. Je ne sais pas ce que Vous ne pourriez pas obtenir de moi.
Cela dit, j’ai été ravie que Vous n’ayez pas le désir de me partager ! Là, je crois, non je sais que je ne pourrais pas caresser, ni des mains ni de la bouche, un autre homme que Vous. Offrir le reste de mon corps ? Nombre de maîtres le font de leurs soumises. Cela me fait toujours frémir quand je lis leurs récits, qu’il s’agisse de "prêt" à un autre maître ou "simplement" sexuel. Il faudrait me serrer très fort la main ! (Quant à VOUS partager avec une autre femme. L’horreur ! J’ai déjà parfois si peur de Vous décevoir ou de ne pas Vous suffire ! Là, je m’effondre !)
En montant dans les salles, j’ai aimé tout particulièrement que Vous posiez votre main sur ma nuque pour me guider. Geste à la fois propriétaire et tendre. Je me sentais bien.
Vous savez si bien. Ce que j’aime. Ce qu’il me faut.
Mon Ange, je Vous appartiens.
Vous êtes mon Ange.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité