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La panthère en peluche
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30 décembre 2007

On aurait dit que... (2)

nouvelan

Il ne nous a pas fallu longtemps pour jouir. Les poids à mes lèvres, la présence du rosebud ont encore accrû la puissance de mon orgasme.
Vous me détachez avec douceur, me soutenant car mes jambes ne me portent plus guère. D’ailleurs, je me mets à genoux, à vos pieds, et entreprends de lécher votre sexe pour en apprécier nos saveurs mêlées. Vous caressez mes cheveux pendant cette toilette tendre et amoureuse. Avant que mon zèle ne nous emporte, Vous me relevez. Nos lèvres se joignent, nos corps se remercient.
Mais le dessert nous attend.
Vous joignez les anneaux avec le mousqueton d’une laisse, me remettez ma robe et c’est ainsi harnachée et tenue en laisse, que nous redescendons.
Nous ne regagnons pas notre table, mais le petit salon privé où une gigantesque corbeille de fruits nous attend.
Par quelques petites saccades, Vous me dirigez vers la table basse, installée entre des fauteuils et un sofa de cuir vert. Vous dénouez ma robe qui tombe à mes pieds. Une traction de la laisse plus vive vers le bas et Vous m’enjoignez de m’allonger sur la table. Vous vous asseyez sur le sofa, face à moi. "Avance-toi jusqu’au bord et pose tes pieds sur le sofa, de chaque côté de moi." Mes genoux sont relevés, mais la position ne Vous satisfait pas tout à fait. Vous rapprochez la table, tirez encore sur la laisse pour que je me place plus au bord. Ainsi, le bas du dos en partie sur vos cuisses, les pieds calés contre le dossier du canapé, mon sexe est juste à votre hauteur. Vous mettez un coussin sous ma tête et mon dos pour que le rebord ne me blesse pas. La première gêne passée d’être aussi impudiquemet exposée, je me sens bien.
Vous me libérez de la laisse et des chaînes accrochées aux anneaux qui, eux, restent en place. Vous massez doucement mes lèvres, puis de plus en plus fermement pétrissez ma vulve entière. Vos deux pouces m’écartent, palpent et font rouler ma chair. Par instants, comme accidentellement, ils pénètrent un peu plus loin. De plus en plus loin. Un pouce. Puis les deux en même temps. Tandis que vos autres doigts continuent de m’écarter. Mon corps se met à trembler sous les caresses et mes gémissements se font de plus en plus sonores. Vous vous arrêtez alors. "Oh non !" Vous me souriez. "Patience !" Vous prenez une fraise dans la corbeille, la passez sur mon sexe, en croquez la moitié et mettez l’autre dans ma bouche. Le jus qui coule dans ma gorge sèche me rafraîchit. Des quartiers de clémentine que Vous décortiquez suivent le même parcours. Vous en pressez même le jus que Votre bouche vient directement recueillir sur mon sexe. Je tressaille à nouveau.
Je sursaute plus violemment lorsque d'un coup de dents Vous arrachez les deux anneaux. "Sois sage ou je t’attache", dites-Vous en riant. Je ris aussi. Vous vous levez et une corde vient me fixer solidement à la table, au niveau de la taille.
Un petit ananas attire votre attention. Vous le faites d’abord rouler sur mes fesses, puis à l’intérieur de mes cuisses. La torture est douce jusqu’à ce que les picots passent sur mon sexe où leur contact appuyé déclenche de nouveaux gémissements, surtout lorsqu’ils atteignent mon clitoris où Vous prenez un malin plaisir à rester plus longuement. Mes sensations s’affolent lorsque Vous le faites tourner pour en faire pénétrer l’une des extrémités. Je ne sais si je veux m’ouvrir davantage pour accueillir cette vis infernale ou si je veux que mon corps se rétracte pour échapper à sa caresse insoutenable.
Enfin Vous décidez qu’il est temps de le manger. Découpé dans sa longueur, Vous en plongez deux tranches en moi. La fraîcheur humide me surprend. Vous venez les croquer à plusieurs reprises et, lorsqu’il n’en dépasse plus qu’un petit morceau, Vous l’aspirez… Je me sens gobée tout entière, avec une envie folle que Vous me dévoriez jusqu’à ce que je jouisse. Votre bouche happe mes lèvres, les mâche, les étire sans fin, Votre langue se glisse dans les moindres replis de mon intimité, en goûtant tous les sucs. Et me laisse sur le bord. Encore un peu plus haut. Encore un peu plus près.
Vos doigts reprennent leurs doux sévices. La position est idéale. Un par un ils me pénètrent, tournent en moi, m’explorant toujours plus profondément. Puis ensemble, ils repoussent les parois. Deux, trois, ils pistonnent plus rapidement. Je ferme les yeux, m’abandonne totalement. Vos deux mains maintenant m’investissent, deux index et deux majeurs, tandis que de vos pouces Vous repoussez mon clitoris, le découvrez, le malaxez. Quand Vous le mordez et le tirez entre vos lèvres, je sens le plaisir me déborder. Malgré la corde qui me scie, je me cabre au-devant de Vous, comme électrocutée. Votre langue, en renfort de vos doigts, vient parachever cet angélique ensorcellement, puisant mes ultimes ressources.
J’y suis.
Je suis à Vous.
Je ruisselle. De chaleur, de plaisir. Je ne respire plus qu’à peine. Je suis épuisée de bonheur.
Vos mains, l’une sur mon ventre, l’autre sur mon sexe comme pour le protéger de lui-même, tentent de m’apaiser de leur présence.
Vous défaites la corde et me prenez dans Vos bras, m’allongez près de Vous sur le sofa. La tête sur Vos genoux. Doux moment. Mes cuisses se serrent pour conserver les dernières ondes du plaisir qui refluent.
Plus tard, nous irons jusqu'au piano. Le restaurant vide, Vous ne jouerez que pour moi, assise à vos côtés.
Plus tard, mes forces reprises, ce sera mon tour de Vous offrir un plaisir suprême.

z_w_009

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Commentaires
L
texte délicieux.<br /> Bravo et merci. Je me suis délecté de tes mots.
É
ohhh je fond de cette beautée de ce texte si chaud et si beau... merci de me faire fremir .<br /> éva
D
Humm...quel succulent festin...j'en ai l'eau à la bouche...<br /> <br /> Doux kissu
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