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La panthère en peluche
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16 mars 2008

Surprise

escalier

Encore un sujet de réflexion motivé par l’une de mes lectures de blog, celui d’Aurora, dont je suis une assidue depuis le tout début de mes "recherches" sur la D/S.
Habituée d’un "chat" italien, elle y a assisté à une polémique créée par un Maître qui disait à sa Soumise "Ce ne sera pas moi qui te dirai que faire. Jamais je ne dirai « viens nue, viens seulement avec un soutien-gorge, épile-toi, enfile-toi un plug dans le c..l, mets ton collier. » Jamais je ne te dirai ces choses, mais seulement « Surprends-moi ! »". Et encore : "Je n’ai jamais aimé les esclaves soumises, je les veux fières, je les veux mes égales. Je les veux chattes et tigresses…"
Indignation générale sur le "chat", y compris, c’est un comble, du côté des soumises, semblant perdues à l'idée de ne plus devoir se contenter d'obéir (et à celle d'avoir à faire preuve d'imagination ?) !

Il y a déjà longtemps, mon Ange, Vous m’écriviez : "Notre relation s'en trouve soudainement changée : d'abord parce que j'accepte qu'elle le soit ensuite parce que tu souhaites (sans le dire mais, au fond, c'est cela) qu'elle s'écarte définitivement des canons, devenus presque folkloriques, de la domination contraignante, douloureuse ou sévère."
Parce que, dès le début de notre histoire, Vous avez su porter de l’attention à mes mots tout comme à mes silences, je me suis retrouvée et j’ai même grandi en tant que femme.
Si, au début, je ne savais pas trop où diriger mes pas, Vous avez su me guider avec patience, me modelant à Votre envie, révélant ce qui se cachait sous ma carapace. 

"Parler ou ne rien dire ? La question ne se pose déjà plus en ces termes. Comme tu vas vite ! Il s'agit désormais pour toi, je pense, de prendre ou de laisser passer. Et je sais que tu prends maintenant, que tu acceptes de saisir ce bonheur « particulier ». De la falaise qui  souhaitait les assauts de la mer tu te mues en plage qui accueille chaque vague. Va voir la mer avant de revenir ici, et tu observeras qu'à chaque fois le sable redevient idéal, prêt à être submergé par le flot suivant, et qu'il change, imperceptiblement, modelé par la force infime de l'eau.
Alors je garde cette métaphore littorale pour te dire que toutes les  portes sont ouvertes. Dunes, œuvres éphémères, atolls, île sous le vent, trésor de pirates, crique somptueuse, refuge inespéré, tout est possible pourvu que tu sois disposée à recevoir la prochaine vague.
Quels sont mes goûts ? Oh c'est tout simple et cela tient en un seul mot : désirable. J'attends que tu sois persuadée que tes efforts vestimentaires ou comportementaux (pas bien joli ce mot) te rendent infiniment charmante, sensuelle, attirante, belle, élégante, féminine, divine, presque inaccessible au commun des mortels et pourtant parfaitement heureuse d'être offerte à un seul et de lire dans ses yeux le bonheur que tout cela provoque.
Pas facile, je sais, cela heurte peut-être même ta perception « très féministe » de la femme, ta défiance (peut-être) à l'égard des miroirs et des filets antiques de la séduction. Car c'est bien de cela dont il s'agit : séduire et susciter le désir, pour tenir son maître, toujours, assoiffé de sa soumise. Tu parles de pouvoir, c'est celui-là, un pouvoir auquel tu ne t'attendais pas je crois, un exercice intime et permanent, une exploration profonde de ta nature « femelle » (terme employé avec tout le respect... mais tu sais...) jusqu'à la maîtrise certaine, la science devenue instinctive de me maintenir dans une « plus que tiède et presque chaude » ébullition."

Quoi de plus enivrant, de plus excitant que d’être surprise, que d’attendre le délicieux tourment que Vous aurez inventé juste pour moi ? Vous surprendre.
Seule la réciprocité permet un partage réel. Elle fait de nous un couple complice.
Gardienne du feu, j’ai appris à entretenir la température latente de fusion. Je crois bien que, sans le savoir, j’en rêvais ! J’adore cela ! Et de plus en plus, à mesure que je "réapprivoise" mon corps, j’aime en jouer pour Vous. Qu’il s’agisse de le parer pour Vous, de le mettre en scène, tout m’est bonheur. Et surtout d’entendre Votre cœur battre à tout rompre. Ou lorsque ce sont mes mots qui Vous enfièvrent, de lire Vos  "Oh M…. !" (non, il ne s’agit pas d’un gros mot !) comme si je les entendais au creux de mon oreille.
Ainsi Vous ne me cantonnez pas à un rôle passif. Au plaisir de m’offrir, d’obéir (aussi), Vous ajoutez celui d’être actrice de ma soumission. Je m’abandonne sans me diluer. Le don n’en est que plus grand, le lien plus fort.
J’aime être à Vous, mon Ange.

"Je me sens comme un marionnettiste étonné que la poupée n'ait plus de fils. Ils sont parfaitement inutiles, il suffit de dire, même pas de  demander, simplement de dire, et la poupée fait preuve d'une incroyable indépendance tout en respectant le scénario qui s'écrit dans l'instant dans une parfaite complicité."

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Commentaires
T
Mais bien sûr... Dans une relation telle que celle là, le dominant n'est pas toujours-dans le sens de "à tout moment"- celui qu'on croit<br /> ;-))<br /> Comme dans n'importe quel couple, le partage, la surprise, la réciprocité sont les engrais de la relation.... et permettent l'épanouissement des belles fleurs .....<br /> Mais je m'égare..<br /> Bisous
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