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La panthère en peluche
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30 juillet 2009

Journées de rêve (1) : la nuit

Encore toute ennuée, les mots se bousculent dans ma tête. Comment tout dire, tout souvenir ?
Pourtant je veux toucher les mots, coucher les sensations, fixer les émotions de ces deux jours passés ensemble.
Trouver le fil à tisser nos mémoires, la corde pour dompter mes pensées.

Nuit.
Bougies.
Lumières rouges.
Satin argenté et mauve du caraco.
Vous arrivez.
Baisers affamés échangés dans la cour.
Agnès Jaoui chante… Sur le canapé, premières caresses. Calme et douceur d’une soirée "à la maison". La plénitude tranquille d’un rêve qui se réalise.
Bien sûr, ce n’est pas la première fois. Mais comme notre Amour n’a de cesse de s’épanouir, il me semble que tout est toujours une "première fois".
Je vous fais goûter une barre glacée : 1848, suprême chocolat noir ! Dégustation enthousiaste… Nous sommes deux incorrigibles becs sucrés !
Le désir monte, monte, monte… et nous aussi, jusqu’à la chambre !
Ravissement pour l’œil que vos fesses moulées dans l’éblouissant boxer blanc. Appétits ouverts !
Que je m’empresse d’assouvir en offrant ma bouche à votre sexe, nous régalant l’un et l’autre de nos saveurs.
"Prends-moi ! Ne bouge pas."
Incandescence de la pénétration.
Valse lente autour de votre sexe. À chacun de mes serrements d’amour répond ses envahissants murmures. Il respire, il éclot comme une fleur en moi, chaque pétale qui s’ouvre m’emparadisant encore davantage. Au bord de la falaise, ce troublant et muet dialogue de nos sexes unis attise notre soif : nous buvons chacune de leurs paroles.
"Sur le dos, allonge-toi sur moi"
Gorgée de Vous, submergé de moi, nous "conversons" (ou nous "convergeons" ?) encore…
Mais je veux un échange à bâton rompu, une éloquence torrentielle. Je me redresse, sans Vous quitter. Accroupie puis à genoux, je coule et je glisse, je roule et je lisse, Votre chair dans ma chair m’insinue et coulisse, lancine et palpite. Dans cette position, dont j’avais particulièrement envie, je Vous sens dans mon antre comme je Vous ressens habituellement dans ma bouche. Mon sexe, tels ma langue et mon palais jouant sur votre tige et son bourgeon, éprouve un indéfinissable plaisir à chaque profond frôlement sur ses parois. Velours contre soie, Amour entre en moi.
Je ne sais plus quand nous avons joui. Sans doute y eut-il d’autres poses. J’en ai perdu le fil… Mais l’extase fut violente, somptueuse et irradiante. De cela je me souviens au plus profond de moi.

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H
Echos Magiques,<br /> <br /> Du Ventre de Céleste....www.hasardeux.canalblog.com
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